
Kate et William sont les heureux parents d’un troisième enfant. Le petit prince de Cambridge est né lundi dernier.
Décidément, le petit George va penser que le monde tourne autour de sa tête blonde: c’est le jour de sa fête – et celle de l’Angleterre, saint George étant le patron du pays – que sa maman a donné naissance à son petit frère. Une mère très prévoyante, puisque Kate a déjà prévu les cadeaux qui seront présentés aux aînés afin d’atténuer tout sentiment de jalousie. Le bébé de 3,8 kilos vient donc compléter une fratrie déjà formée par George, 4 ans, et Charlotte, qui fêtera ses 3 ans le 2 mai prochain. Il aura, comme son frère aîné, le titre de «Son Altesse Royale le prince de Cambridge» (His Royal Highness The Prince of Cambridge). Ainsi en a décidé son arrière-grand-mère, la reine Elisabeth, lors de la première grossesse de Kate, déclarant que «tous les enfants du fils aîné du prince de Galles se verraient attribuer le titre d’Altesse Royale, avec la dignité nominale de prince ou princesse accolée à leur prénom de baptême».
Par ailleurs, avec l’arrivée du petit frère, Charlotte est le premier membre des Windsor de sexe féminin à garder son ordre de succession au trône. Depuis le Succession to the Crown Act 2013, c’est l’ordre d’arrivée dans la fratrie et non plus le sexe qui est déterminant. Ce qui signifie que l’oncle Harry se voit relégué en sixième position.
Une maman radieuse
A 36 ans, la duchesse de Cambridge, qui avait suscité l’admiration en apparaissant parfaitement apprêtée quelques heures après ses deux premiers accouchements, n’a pas dérogé à la tradition. Admise lundi aux aurores au St Mary’s Hospital de Londres – la même maternité que pour George et Charlotte, choisie à l’époque par Lady Di pour William et Harry –, elle a accouché à 11 h 01 très précisément, son époux à ses côtés. Et s’est montrée radieuse, son nouveau-né dans les bras et le couvant des yeux, sur les marches de la désormais célèbre Lindo Wing de l’hôpital en fin d’après-midi. Le couple a ensuite rejoint sa résidence de Kensington en fin d’après-midi. Une affaire royalement menée.
Dans les premiers temps de sa vie commune, le couple princier avait choisi de s’établir à Anmer Hall, dans le comté de Norfolk. C’est là que George est allé à la crèche. Un cadre bucolique et préservé de la curiosité médiatique dont William a souffert à la suite du décès de sa mère. Kate, elle, a dit l’importance «des si bons souvenirs d’enfance, dans le jardin et en plein air». Mais les devoirs royaux des Cambridge leur imposant une présence accrue à Londres, c’est à la Willcocks Nursery, tout près du palais, que Charlotte est aujourd’hui inscrite. Son petit frère devrait l’y rejoindre avant de rallier l’école de Thomas’s Battersea fréquentée par George. Pour l’heure, «Baby Cambridge», comme l’a surnommé la presse en attendant de connaître ses prénoms (lundi soir, au moment du bouclage de notre magazine, cette information n’était pas encore connue), restera à la maison avec sa mère. Une résidence de quatre étages dotée d’un jardin privatif dans le palais de Kensington, où leurs proches voisins, au Nottingham Cottage, sont les futurs mariés Harry et Meghan Markle. Kate ne devrait d’ailleurs plus faire d’apparition publique avant la cérémonie, le 19 mai prochain.
Ces derniers jours, Kate a fait en sorte de passer beaucoup de temps avec ses deux premiers. William, qu’elle avait taquiné en disant qu’il était «en plein déni» en apprenant qu’elle était enceinte du troisième, aura peut-être plus de mal à gérer la nichée. Selon des sources proches du couple, c’est elle qui voulait absolument avoir trois enfants – elle-même est l’aînée de trois enfants. La famille Middleton va d’ailleurs encore s’agrandir, puisque l’on apprenait tout récemment la première grossesse de Pippa Middleton, 34 ans. Le prince William sait toutefois qu’il peut compter sur une aide précieuse, celle de Maria Borrallo. La «royal nanny», quadragénaire espagnole qui a rejoint la maisonnée lorsque George avait 8 mois, en est devenue une figure incontournable. Discrète dans son uniforme beige, elle entretient un rapport privilégié avec ses jeunes charges, qui ont même appris d’elle des mots et quelques chiffres en espagnol. De rares images la montrent souriante et attentionnée avec eux. Pour l’heure, pas question d’embaucher quelqu’un d’autre.
«Exprimer ses émotions»
Kate et son époux auront surtout à cœur de veiller à ce que le nouveau-né soit bien accepté par ses aînés, d’autant plus que le fort caractère de George est fréquemment évoqué, sur le ton de la plaisanterie, par ses parents. «George dirige la maisonnée, avec Charlotte pas loin derrière», avait indiqué son père lors de la première rentrée. Dans diverses interviews et interventions publiques, la princesse, marraine de plusieurs organismes caritatifs consacrés à l’enfance, ainsi que son mari, ont exprimé le souhait que leurs enfants puissent «parler de leurs émotions et de leurs sentiments». Pour certains commentateurs de la presse britannique, le petit prince aura «bien plus de liberté» que le prince George. Comme les princesses Eugenie et Beatrice, les filles du prince Andrew, on attendra de lui qu’il fasse carrière et ne dépende pas totalement de la Couronne pour vivre. En attendant, sachant à quel point Harry et William sont soudés et la famille dont est issue Kate Middleton unie, une chose est sûre: le duc et la duchesse de Cambridge feront tout pour que leurs trois enfants restent proches les uns des autres leur vie durant.